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pierre bérard - Page 3

  • La revue de presse d'un esprit libre... (47)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Selon une étude du cabinet Odaxa pour Aviva Assurance, BFM et Challenges publiée le 3 octobre « pour préserver l’environnement, les Français sont même devenus des adeptes de la décroissance (54% contre 45%) plutôt que d’une croissance verte » (un oxymore). Pour les sondés « il faut changer fondamentalement notre mode de vie, nos déplacements et réduire drastiquement notre consommation ». Pour douteux que soient les résultats de ce sondage ils expriment une radicale divergence d’appréciation entre la majorité de la population et le personnel politique à propos de la décroissance. Tous les politiques en effet rejettent cette idée de décroissance qu’ils jugent « régressive » (contraire au progrès) « erronée », « dangereuse », « irresponsable » etc… Un véritable pilonnage ! Nouvelle illustration du divorce toujours plus accusé entre les aspirations du peuple et l’agenda des « élites ». Mais la majorité de la population fait preuve elle même d’une radicale contradiction. En effet si la majeure partie est partisane de réduire drastiquement la consommation elle désapprouve en même temps toute mesure qui porterait atteinte à son pouvoir d’achat. Toujours le syndrome Nimby (not in my back Yard) propre à toute société où domine l’individualisme de marché qui nie dans les faits la notion de bien commun comme l’expliquait parfaitement Jacques Ellul dans Le système technicien. Autant dire que cette affaire ne se règlera pas avant que nous n'entrions dans le mur des réalités de la physique comme l’explique 

    Jean-Marc Jancovici ici en conférence à AgroParis Tech le 24 septembre 2019, sur le thème « Energie et climat : quelles interactions avec l’agriculture ». Jancovici est polytechnicien et professeur à l’école des mines. Il dirige, entre autres, le cabinet Carbone 4. La première référence renvoie à sa conférence entière (deux heures vingt huit !). Il y aborde en spécialiste les grands thèmes de l’énergie et du changement climatique. La deuxième référence est un extrait percutant de la première :
     
     
    Conférence de Tristan Storme (université de Nantes) tenue en mars 2019 sur la distinction ami-ennemi comme critère du politique dans l’oeuvre de Carl Schmitt. Le conférencier définit ce penseur comme le plus cohérent des critiques du libéralisme. Bonne synthèse de la question :
     
     
    Du fait de sa soumission aux intérêts de la frange la plus radicale de l’islam, La France Insoumise est passée de vie à trépas. C’est ce dont rend compte le marxien Denis Collin sur son blog justement intitulé La Sociale. Il montre que « lider maximo » (Jean-Luc Mélenchon), comme d'autres chapelles de gauche, a sombré (souvent par clientélisme) dans un Gloubi-boulga idéologique où le peuple ne parvient plus à se reconnaitre. Tous les partisans de cette « bouillie théorique » défileront le 10 novembre avec les frères musulmans derrière le slogan « Halte à l’islamophobie » dont chacun sait qu’il n’est que le maquillage bien pensant des adeptes de l’islamisme politique (première référence).
    Dans une tribune de Figaro vox Laurent Bouvet se livre à une critique décapante de ces mêmes islamo-gauchistes pris dans les mailles du filet de la lutte contre l’islamophobie (deuxième référence).
    Enfin, l’OJIM publie un article sur le quotidien Libération du 30 octobre 2019 où s'illustre encore une fois l’aveuglement du système médiatique de propagande et les obsessions hors-sol de ses protagonistes (troisième référence) :
     
     
     
     
    L’alarmisme informé de Laurent Obertone au micro de Sud-Radio. Auteur du livre best seller Guérilla : le temps des barbares, Obertone développe une vision sans nulle doute réaliste de la France d’aujourd’hui. Dans son apocalypse ne prédomine pas une guerre civile opposant deux camps séparés par leur culture respective mais bien au contraire la guerre hobbesienne de tous contre tous, Bellum omnium contra omnes :
     
     
    Le cosmopolite Bernard Henri Lévy face au réalisme froid et national d’un Éric Zemmour sur Cnews. Zemmour possède un avantage immense sur BHL car, lui, cite des philosophes ayant vraiment existé à la différence de l’affabulateur qui lui sert de faire valoir. Débat intéressant pour la performance de Zemmour :
     
     
    Dans un autre débat sur Cnews Éric Zemmour est opposé à François-Bernard Huyghe sur le populisme. Ce face à face décevra les amateurs de punchline puisque les deux intervenants sont d’accord sur l’essentiel. François-Bernard Huyghe doit publier prochainement L’art de la guerre idéologique aux éditions du Cerf :
     
     
    Qui sont les détracteurs de Zemmour sur Cnews ? Un article de Causeur signé Martin Pimentel qui procède à une analyse typologique des anti-Zemmour. On y retrouve les habituels croisés de la « cage aux phobes » et de « l’envie du pénal », les tristes sires qui se sont toujours trompés sur leur diagnostic mais continuent à faire la pluie et le beau temps dans les médias de grand chemin. On voudrait respirer un peu… :
     
     
    La « censure médiatisée » de Zemmour n’est-elle qu’un argument de vente spectaculaire ? Une tribune interessante publiée par le site Philitt relativise le sort de Z le maudit qui insiste sur cette vérité incontournable : le temps passé dans les médias à s’écharper sur la place des idées de Zemmour à la télévision est autant de temps que la télévision ne consacre pas à discuter de ses idées s’épargnant ainsi le risque de les voir validées ou contredites :
     
     
    Dans une tribune du Figaro Mathieu Bock-Côté proclame que contrairement à ce qu’induit l’anthropologie libérale  « Toute les populations ne sont pas interchangeables » :
     
     
    Françoise Monestier rend compte sur le site Polémia du colloque organisé conjointement par la revue Éléments et Academia Christiana sur les regards croisés de catholiques et d’agnostiques concernant l’identité de l’Europe :
     
     
    Isabelle Lainé rend également compte du contenu de ce colloque pour Breizh-info, en deux épisodes :
     
     
     
    Gilles de Beaupte enseignant à l’Institut catholique de Paris était présent au colloque Éléments/Académia Christiana. Il s'y est exprimé sur le thème                 « Nietzsche et le christianisme » en retournant les habituelles critiques des bigots sur le philosophe au marteau, ennemi implacable du christianisme. En montrant que le syntagme nietzschéen « Dieu est mort » avait permis d’épurer un christianisme fait non pour les pharisiens mais pour les forts, ceux qui n’éprouvent aucun ressentiment. Une conception héroïque de la foi et du tragique dont on cherchera vainement les adeptes dans l'Église d’aujourd'hui :
     
     
    Florian Philippot plus frexiter que jamais s’exprimait sur TVL le samedi 26 octobre au micro d’Élise Blaise à propos d’un brexit qui n’en finit plus de s’éterniser : 
     
     
    Un demi-siècle de défaites et de renoncements, tel est le bilan accablant de la droite française selon François Bousquet. « Sans courage, nous sommes morts à échéance 2050 », martèle-t-il. Comment les partisans du maintien de l’identité française peuvent-ils l’emporter ? La réponse se trouve dans l’éthique héroïque que le livre de Bousquet s’emploie à redécouvrir après des décennies de disparition. Le « système » est vermoulu, ses bases sont de plus en plus fragiles et il ne repose que sur la terreur qu’il a su inspirer aux millions d’individus qui constituent ce conglomérat de populations désunis que certains, contre l’évidence, persistent à nommer le peuple français. Quel est le risque encouru par les idées dissidentes ? Se rétracter sur elles mêmes selon François Bousquet : « l’entre soi n’est jamais bon ». Que faire ? Pénétrer les médias de grand chemin ? À ce titre il souligne le principal danger de toute stratégie d’entrisme : on commence par avoir la stratégie de ses idée et on finit par épouser les idées de sa stratégie. La dissidence s’est laissée enfermer dans une spirale du silence qui équivaut à une mort sociale et politique. Pour lutter contre cette apathie il faut redevenir visible. 
    « Cherchons la lumière, quittons nos catacombes, fuyons les arrières salles. Nos vies ne sont pas menacées, la protection de leur intégrité physique ne nécessite pas une clandestinité qui conforterait le zèle prophylactique de notre adversaire, il est vain d’espérer quoi que ce soit ; nous ne sortirons pas de cette condition spectrale qui nous condamne à mener des existences souterraines, parallèles, fuyantes, exilés en notre propre pays, ombre parmi les ombres ». Et pour cela, il faut faire notre coming out, refuser le rôle de paria que l’oligarchie nous attribue, s’afficher tels que nous sommes sans craindre l’hystérie des ligues de vertu qui ne sont que le masque avantageux de l’ennemi. Courage ! manuel de guérilla culturelle, Édition de La Nouvelle Librairie.
     
     
    François Bousquet sous les cameras de Sputnik où il est  interrogé par Édouard Chanot. Selon Bousquet nous avons perdu sur tous les tableaux, il convient donc de repartir à zéro, sur de nouvelles bases en désertant cette névrose d’échec qui nous poursuit. Contrairement aux prétentieux de « droite » qui s’imaginent avoir gagné la guerre culturelle et croient le vrai pouvoir à portée de main, Bousquet fait un bilan sans appel. Mais il n’est nullement pessimiste pour autant. Belle démonstration : 
     
     
    Le site Boulevard Voltaire à la rencontre de François Bousquet pour un entretien dans les locaux de La Nouvelle Librairie sur son dernier ouvrage :
     
     
    Une bonne critique du livre de François Bousquet Courage ! Manuel de guérilla culturelle par Aristide Leucate. Il voit dans ce livre un manifeste, prolongement et complément idéal du testament spirituel de Dominique Venner, Un samouraï d’occident. Le Bréviaire des insoumis paru en 2013 chez Pierre-Guillaume de Roux. 
     
     
    L’émission de Thomas Hennetier sur l’antenne de Radio Courtoisie était ce mois-ci consacrée au livre de François Bousquet Courage. Manuel de guérilla culturelle. Il ébauche à grands traits une généalogie du courage dont il trouve les origines dès l’aube de la littérature européenne (Homère). Riche entretien émaillé de références littéraires :
     
     
    Alain de Benoist au festival Libropolis (Italie, octobre 2019) s’exprime sur l’anthropologie libérale et procède à une critique implacable de son concept de liberté qui avance en même temps que la marchandisation de tout l’existant, d’où l’inconsistance tragique des conservateurs libéraux qui ne peuvent se résoudre à considérer que la défense des valeurs traditionnelles ne peut se marier avec une idéologie (révolutionnaire selon Marx) qui ne cesse de détruire les valeurs qu’ils entendent conserver  :
     
     
    David L’Épée lit un extrait du dernier ouvrage d’Alain de Benoist Contre le libéralisme, la société n’est pas un marché (édition du Rocher, 2019) dans lequel il éclaire les relations de dépendance qu’entretiennent depuis plusieurs siècles le marché capitaliste et l’État-nation. Un rappel historique bienvenu pour sortir de la double illusion étatiste ou tout-marché :
     
     
    Pour Alain de Benoist Salvini, adulé par les foules italiennes, est un mauvais stratège. Il s’en explique sur Boulevard Voltaire :
     
     
    Michel Onfray dans une de ses dernières lettres hebdomadaires cuisine aux petits oignons Jean-Louis Bourlanges vrp de la non-Europe c’est à dire de l’Europe maastrichtienne, une Europe libérale-libertaire, immigrationniste, qui tourne le dos à la démocratie et qui pour ces raisons est en train de sortir de l’histoire. Il en profite également pour pour dire tout le bien qu’il pense des chaînes de radio et de télévision du service public :
     
     
    Michel Onfray encore qui fustige dans sa dernière missive, Convergence des luttes barbares, les macrono-mélenchonistes pour leur silence sur la lèpre qui s’abat sur la France. Il y prend notamment le parti de La Nouvelle Librairie vandalisée à deux reprises par ceux qui se prétendent antifa tout en en adoptant les  
    méthodes de terreur. « Ceux qui, à gauche, crient au loup fasciste ont bien raison, mais ils ont surtout tort de croire que la meute vit à droite : c’est chez eux que se trouve la tanière dans laquelle se reproduisent les petits… Que le fascisme menace, c’est un fait : mais il n’est pas là où ses amis et ses idiots utiles disent qu’il se trouve » écrit-il en conclusion :
     
     
    Dans Le Samedi Politique, émission d’Élise Blaise sur TV-L, on s’efforçait de comprendre le dessous des cartes permettant de rendre compte de la situation en Syrie après le retrait des troupes américaines, l’intervention turque puis les accords entre Poutine et Recep Tayyip Erdogan. Richard Labévière, rédacteur en chef du site ProcheetMoyen-Orient.ch décrypte avec réalisme ce capharnaüm, secondé par le colonel Alain Corvez, consultant en stratégie internationale :
     
     
    Article de Richard Labévière sur le site Proche & Moyen-Orient. Il y examine l’histoire des régions kurdes de Syrie depuis le mandat français et en vient à relativiser le Rojava, zone fétiche de la presse occidentale. Pour lui le PYD qui administrait il y a quelques jours encore le Rojava est comparable à l’UCK du Kosovo, une mafia maquillée par les Américains en valeureux résistants nationalistes albanais :
     
     
    Alain Finkielkraut invité de la matinale de Sud-radio. Il y exprime ses opinions (modérées) sur le voile, le PMA et la GPA, sur les pseudo « réactionnaires » et la censure, la criminalisation de la nostalgie. En bref il faut défendre « le droit des Français à la continuité historique » et prendre des mesures face à «l’islamisation de la France ».
     
     
    Alain Finkielkraut recevait le 26 octobre dans son émission Répliques de France-culture sur les enjeux de la bioéthique Sylviane Agacinski, philosophe libérale mais opposée à la société de marché et pour cette raison hostile à la PMA et à la GPA. Figure également au sommaire de l’émission Frédéric Worms. Le point de vue de Worms, membre de la commission de bioéthique, est celui de l’approbation comme toujours, pourrait-on dire, chez ceux qui appartiennent à cette commission. Les points de vue de Finkielkraut et d’Agacinski, plus prospectif, sont également les plus intéressants : 
     
     
    Au micro de France Inter la journaliste Sonia Devillers dresse une liste noire des mal pensants qu’il convient de faire taire. Réaction de l’OJIM :
     
     
    Une explication simple mais radicale des raisons qui animent, ou devraient animer, les identitaires européens dans leur combat pour le droit des populations locales à persévérer dans leur être. À l’heure des grandes migrations, non plus d’individus isolés mais de peuples entiers, il faut effectivement choisir entre l’identité et le remplacement. Court article de Nicolas Faure sur le site de la Fondation Polémia :
     
     
    Dans un article du site d’Éléments Jean-Michel Vivien salue le retour des Indo-Européens sur la scène universitaire française après une trop longue éclipse  due à de sombres machinations idéologiques. On retiendra notamment le nom de l’archéologue Jean-Paul Demoule qui a largement contribué pour d’obscures raisons à démonétiser cette discipline. Malheureusement il s'agit d'un non-linguiste doublé d’un non-généticien, les deux domaines majeurs qui permettent d’appréhender le phénomène indo-européen dans toute sa complexité. Dans un brève recension des dates marquantes de cette renaissance Vivien note la parution en mars 2019 du superbe numéro de Nouvelle Ecole consacré à « La paléogénétique des indo-Européens » dossier complet basé sur la synthèse de plusieurs dizaines d’études récentes émanant des plus prestigieuses universités du monde occidental:
     
     
    Tomislav Sunic est un intellectuel croate de grande culture, ancien professeur de sciences politiques aux États Unis où l’avait conduit son anticommunisme à l’époque titiste, devenu ensuite diplomate au service de l’État croate indépendant. Il développe avec mesure une théorie comparée du « système » et du « régime » montrant que si le régime a changé dans la plupart des ex-pays de l’Europe de l’est il n’en fut pas de même du système resté globalement le même après la chute du mur. Le recyclage a permis à la gauche divine et à ses valeurs de se maintenir à peu près partout au pouvoir servie par l'idéologie propagée par l’Union européenne. Ce premier entretien s’inscrit dans une série de 5 qui doivent célébrer la chute du communisme il y a trente ans. À voir sur TVL :
     
     
    Sylvain Tesson auteur panthéiste à contre-courant du progrès et de la laideur moderne récompensé par le prix Renaudot pour son dernier livre La panthère des neiges. À ce propos on lira avec attention les très justes réflexions de Pascal Mottura parues sur le site de l’Inactuelle, Revue d’un monde qui vient. Le site, très riche, est animé par Thibault Isabel :
     
     
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  • La revue de presse d'un esprit libre... (45)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Emission de deux heures consacrée par Radio Méridien Zéro au dernier colloque de L’Institut Ilade, Europe, l’heure des frontières. Successivement, interview de Jean-Yves Le Gallou, du Rucher  patriote, François Bousquet qui résume le positionnement de la revue Éléments par la formule avoir un pied dans le système et un pied hors du système, d'un artisan du bois qui fabrique des objet de cuisine, de l’un des chroniqueurs de Sputnik Édouard Chanot, de Jean Peusse, géographe, de l’équipe artistique qui a confectionné les tentures exposées au colloque, d'un participant de la promotion Marc Aurèle, Romain Le Cap qui présente une exposition d’art liée à L’Institut qui aura lieu en septembre, de Sieghilde qui fabrique des objets de la quotidienneté dans des matières nobles, d'Anne-Laure Blanc qui insiste sur la transmission de l’héritage par la littérature-jeunesse, de Benoît Couëtoux pour terminer qui évoque la formation dispensée par L’Institut Iliade dont l’objectif est de créer un réseau d’influence centré sur l’héritage européen remplaçant ainsi un école défaillante :

     
    Alain de Benoist invité à clore les débats du colloque de l’Institut Iliade du 6 avril 2019 sur le thème « Europe, l’heure des frontières » a prononcé une allocution centrée sur l’illibéralisme. Soulignant que le libéralisme s’organise autour de la notion d’humanité, en éliminant toutes les structures intermédiaires, il a insisté sur l’essence de la démocratie illibérale qui s’organise en revanche autour de la notion de citoyen, révoquant ainsi l’État de droit. Das la démocratie illibérale le suffrage obéit à la règle « un citoyen, un vote » et non comme on l’entend dire trop souvent « un homme, un vote ». dans la démocratie illibérale, le peuple n’a ni raison, ni tort, mais il décide en toute souveraineté. C’est pourquoi les frontières territoriales de l’unité politique sont essentielles. Un exposé brillant qui résume tout le colloque :
     
     
    Nous découvrons un raisonnement comparable à celui d’Alain de Benoist dans un tribune publiée par Le Figaro. Cet article de Mathieu Bock-Côté réfléchit aux propos du président Macron lors de sa conférence de presse du 25 avril qui disait vouloir pour la France un « patriotisme inclusif ».

    " Dans sa conférence de presse du 25 avril, Emmanuel Macron a dit vouloir pour la France un « patriotisme inclusif ». La formule, qui se voulait positive, a peut-être néanmoins écorché certaines oreilles dans la mesure où elle laissait entendre que le patriotisme français, jusqu’à tout récemment, avait été « exclusif ». Doit-il connaître une mue idéologique pour redevenir moralement acceptable ? En quoi le patriotisme français d’hier et d’avant-hier échouait-il le test humaniste de l’hospitalité ? On serait en droit de poser la question à ceux qui se réclament de cette notion : que veut dire devenir inclusif ? Quels critères distinguent le bon patriotisme du mauvais ? Le patriotisme tragique du général de Gaulle était-il suffisamment inclusif ? On l’aura compris, en termes macroniens, le patriotisme français devrait passer de la société fermée à la société ouverte, ce qui n’est peut-être qu’une manière de reconduire en de nouveaux termes le clivage apparemment insurmontable entre progressistes et populistes que les premiers cherchent à imposer.

    [...]

    Le patriotisme inclusif témoignerait d’un autre rapport au monde. D’ailleurs, la formule n’est pas neuve. En 2013, le rapport Tuot, qui avait suscité un certain écho médiatico-politique, avait cherché à l’imposer en plaidant pour le modèle de la « société inclusive », délivré de toute conception substantielle de l’identité française, comme si cette dernière était autoritaire et poussiéreuse.

    [...]

    Pour peu qu’on traduise ce vocabulaire propre à la novlangue diversitaire, on retrouve tout simplement l’idéologie multiculturaliste.

    [...]

    Dans la perspective multiculturaliste, le peuple historique qui formait le corps de la nation n’est plus qu’une communauté parmi d’autres dans la société plurielle. Il doit consentir à son déclassement symbolique et consentir à une forme de décolonisation intérieure. S’il le refuse, il devient dès lors le principal obstacle à la reconstruction d’une nation véritablement inclusive, dans la mesure où il refuserait d’accepter une différence déstabilisant ses certitudes. Une telle posture serait condamnable. "

     
    L’OJIM s’interesse également à Mathieu Bock-Côté pour la parution de son dernier essai L’Empire du politiquement correct. Essai sur la respectabilité politico-médiatique  paru récemment aux Editions du Cerf dans la mesure ou l’auteur y décrypte l’idéologie dominante qui s’étale dans les médias. Comme d’habitude l’OJIM se livre à un travail salutaire :
     
    Analyse du discours d’Emmanuel Macron lors de sa conférence de presse. L’auteur le désigne comme un Narcisse maladif :
     
     
     
    Très belles réflexions d’Alain Finkielkraut au sujet de l’incendie de Notre-Dame de Paris. Pour lui le patrimoine est autre chose qu’un « filon touristique », c’est la présence des morts, un vestige palpable du passé. La présence de Notre-Dame rehausse de sa beauté et de sa spiritualité notre vie sur terre. C’est parce que nous sommes aussi des « habitants » que  nous avons besoin de ces choses durables qui résistent à l’érosion du temps. Pour que l’émotion qui nous étreint ne demeure pas sans lendemain, ajoute-t-il, il convient que la politique retrouve son sens. La politique n’est pas seulement comme elle tend à le devenir, gestion du processus vital (« bio-politique » comme disait Michel Foucault ou « administration ménagère » comme disait Anna Arendt). La tâche du politique est aussi de rendre le monde habitable, et l’une des bases de l’habitabilité c’est la beauté. Alors qu’Anne Hidalgo annonce fièrement que la cathédrale sera prête, pimpante pour les jeux olympique elle dévoile son jeu, celui du filon touristique, et celui de la vision économiste et marchande du monde. L’indécence du propos révèle, si besoin est, l’obscénité de nos gouvernants tous ancrés dans le culte du veau d’or. On notera également que Finkielkraut regrette que parler de racines soit devenu « réactionnaire » selon la doxa dominante et que donner une définition substancielle de la France soit prendre le risque d’exclusion des nouveaux arrivants si bien que dans notre pays même il est loisible d’afficher une identité quelle qu’elle soit à la condition de ne jamais faire mention de la notre ce que confirme la définition de l’Europe moderne selon le sociologue allemand Ulrich Beck : « Vacuité substancielle, ouverture radicale » (première référence).
    L’émission qui promet d’être hebdomadaire reprend les recettes de L’esprit de l’escalier, toujours avec Elisabeth Lévy comme sparring-partner et tout cela dans un nouvel écrin au nom évocateur de 
    « Réacnroll » qui s’annonce comme la web-télé des « mécontemporains » (deuxième référence)  :
     
     
     
    Dans un article où il rappelle la tribune des 1170 conservateurs du patrimoine, architecte et professeurs qui estiment que 5 ans ne suffiront pas pour mener à bien les travaux de rénovations, Olivier Bost dénonce toutes les dérogations mises en place par le gouvernement pour précipiter les travaux de réfection de Notre-Dame de Paris. Visiblement Emmanuel Macron, homme pressé, entend faire de ce chantier une marque de sa mégalomanie de président bâtisseur en se passant des experts du patrimoine. On peut donc s’attendre au pire de la part de celui qui se veut le chef de file des « progressistes » :
     
     
    Extrait d’une réaction désabusée de l’architecte Rudy Ricciotti sur l’architecture contemporaine. « Si une façade du XIX siècle pouvait être décrite par 100 mots, aujourd’hui la façade d’un immeuble contemporain ne peut pas être décrite par plus de 3-4 mots ». Il célèbre également la beauté de Notre-Dame de Paris et déplore le manque de personnalité des bâtiments de notre époque ;
     
     
    Michel Drac dans sa dernière vidéo rend compte de l’excellent livre de François Bégaudeau Histoire de ta bêtise. Drac ne cache pas son admiration pour cet écrivain d’ultra gauche qui a su, dans ce livre, prendre du recul face aux sermons de sa classe d’origine, en gros la bourgeoisie de gauche et les petits bourgeois d’extrême gauche, pour nous livrer un panorama consternant de leur cinéma. Les explications de Michel Drac pointent cependant l’impensé de l’auteur, ce qui fait de son exposé une bible pour la dissidence :
     
     
    L’Inactuelle a eu l’excellente idée de re-publier un entretien revigorant de Cornelius Castoriadis sur l’écologie politique. Il y déclare, entre autre pépite, que « le politique est une architectonique de la cité dans sa totalité. Elle a de cette manière rapport au sacré, par son ancrage dans un récit, une histoire, un passé, un présent et un avenir, sans quoi le monde moderne s’effondrera sous le joug de la volonté de puissance de la techno-science… »  :
     
     
    Émission du Libre journal de la Nouvelle Droite consacrée au livre très dense de Thibault Mercier Discriminer ou disparaitre , co-publication de l’Institut Iliade et des Éditions Pierre Guillaume de Roux  et à Maxime Dalle qui publie une anthologie des écrits parus dans Raskar Kapac revue littéraire intéressante de facture conservatrice :
     
     
    Critique approbative du livre de Thibault Mercier Athéna à la borne. Discriminer ou disparaître par Michel Geoffroy sur le site très riche de la Fondation Polémia. Exister, c’est se distinguer de l’autre, c’est délimiter un dedans et un dehors, c’est inclure et exclure en fonction d’une limite. C’est donc discriminer. Discriminer ou disparaître, il faut choisir. À l’heure où le refus de toutes discriminations est devenue un argument essentiel de l’idéologie libérale, libertaire et mondialiste pour délégitimer toute les identités de manière à ne reconnaitre que l’individu et l'humanité, il réhabilite cette notion avec hardiesse et le raisonnement est véritablement implacable :
     
     
    Un petit tour de l’actualité par Alain de Benoist. Il traite succinctement de Notre-Dame de Paris, du mouvement des Gilets jaunes, de Julian Assange, du Venezuela et des scandales pédophiles dans l’Église : 
     
     
    Excellent exposé de Caroline Galactéros sur les déboires de la (non) politique extérieure de l’Europe et de la France :
     
     
    Olivier Maulin qui vient de faire paraître Le populisme ou la mort (Via Romana) préfacé par François Bousquet est ici rapidement croqué par Jean-Yves Le Gallou. Ce dernier insiste sur le « coming out » d’un auteur qui jusqu’ici ne s’était pas signalé par des prises de position politique. Son livre contient ses meilleurs articles parus sous pseudonyme dans l'hebdomadaire Minute que toute le bien-pensance tient pour un vulgaire « torchon » mais qui à l’occasion se montre capable de recruter des collaborateurs d’exception comme ce volume en fait foi  :
     
     
    Les  Gilets Jaunes constituent-ils un phénomène « miraculeux » ? Oui selon le romancier Olivier Maulin qui accorde un entretien au chroniqueur de Sputnik Édouard Chanot. « j’espère que les élites paieront un jour pour certaine trahisons! » déclare-t-il sans ambages au terme d’une prestation décapante :
     
     
    Christophe Guilluy accorde un entretien à l’hebdomadaire Le Point. Pour ce géographe inventeur et théoricien de la France périphérique le repli identitaire est une conséquence logique du modèle multiculturel  arrivé dans les bagages de la mondialisation. Le peuple des Gilets jaunes a de quoi être amère puisque il se trouve cadenassé en dehors des grandes métropoles gentrifiées, tenus à l’écart des marchés de l’emploi et culturellement ringardisés. Le monde d’en haut, dit-il, a fait sécession et a abandonné toute notion de bien commun confinant l’État-providence à l’oubli programmé aussi est-il compréhensible que les classes populaires cherchent à préserver le bien qui leur reste à savoir leur capital culturel :
     
     
    La diffusion hebdomadaire d'I-Média est un des moments phare de la réinformation surTV-Libertés. Présentée par un duo de choc constitué de Jean-Yves Le Gallou et Nicolas Faure il s’efforce chaque jeudi d’opérer la critique positive du traitement de l’actualité par les médias de grand chemin. Des médias qui sont certainement les principaux agents du politiquement correct et à ce titre de puissants agents inhibiteurs de la libre expression du peuple. Ci-joint le dernier numéro, toujours aussi captivant qui traite entre autres de la fake-new colportée par Julien Pain de France-info à propos du grand remplacement. Selon lui, interviewant François Hérant à l’appui de sa thèse, le grand remplacement relève d’une théorie complotiste (première référence). Hélas pour le journaliste redresseur de tort son intox s’avère comme une simple manipulation des chiffres comme le souligne la démographe Michèle Tribalat, une spécialiste de renom, membre de l’INED, qui s’est fait mettre au placard par le même François Héran, la caution malheureuse de Julien Pain, désormais au Collège de France pour services rendus. Ce monde de connivence qui viole la réalité des chiffres est décidément tout petit (deuxième référence)  :
     
     
     
    Réflexion très riche de Jean-François Gautier sur et à partir de l’ouvrage célèbre de Walter Benjamin, L’oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique. Selon Gautier la crise de l’art à l’époque contemporaine est d’abord une crise du politique :
     
     
    Jean-Pierre Marielle vu par Ludovic Maubreuil. « Chantre d’un cinéma gouailleur et réfléchi, salace et profond ». L’une des meilleures chroniques parues sur ce témoin de la France d'avant :
     
     
    Bernard Asso publie dans Le Figaro un tribune bien documentée sur le thème du gouvernement des juges. Nos lois remarque-t-il sont non seulement dictées par des normes européennes mais par l’interprétation qu’en font les juges de la Cour de justice de l’Union européenne et de la Cour européenne des droits de l’homme dans le domaine sociétal et mettent en danger les libertés fondamentales de l’individu et allant jusqu’à la sanctification du délit de blasphème. Une position clairement assumée chez ce professeur de droit, candidat sur la liste des Républicains pour les prochaines européennes :
     
     
    Autre perversion du droit. Ali Laïdi vient de publier Le droit, nouvelle arme de guerre économique. Comment les États-Unis déstabilisent les entreprises européennes (Editions Actes Sud 2019). Dans cette enquête rondement menée il démontre comment les Américains se servent de l’extra-territorialité de leur droit pour mener une guerre économiques contre les entreprises européennes. Pourtant face à ces offensives récurrentes l’Union européenne demeure impuissante. Interrogé ici par Le Figaro, il déclare par exemple que la chancelière Angela Merkel trouve tout à fait normal que les États-Unis épinglent les entreprises étrangères soupçonnées de corruption et imposent leurs diktats dans le monde qu’ils contrôlent. Devant ce problème les Européens sont comme tétanisées et renoncent à réagir. Pourquoi ? Parce que la notion même de guerre économique est balayé à Bruxelles. « L’Europe c’est la paix, et la puissance est un gros mot à Bruxelles »  conclue-t-il :
     
     
    Jean Messiha, Copte d’origine et énarque, membre du Rassemblement National, s’exprime devant les caméras d’Elise Blaise après la conférence de presse du président de la République et énonce les principales orientations de son mouvement avec vivacité  :
     
     
    Nicolas Dupont-Aignan était l’invité d’Élise Blaise le 4 mai. Avec un minimum de démagogie il parle du fake-new de Christophe Castaner au sujet de l’affaire de la Pitié-Salpêtrière, de l’incendie de Notre Dame-de Paris et présente à grands traits les éléments de son programme pour les Européennes :
     
     
    Entre succession de poses et déclarations contradictoires pour ne pas dire schizophréniques Nathalie Loiseau, la très charismatique tête de liste LREM pour les prochaines élections européennes se débat comme elle peut, c’est à dire très mal et révèle « en même temps » une propension pathologique au mensonge. Ce véritable feuilleton d'une saga macroniste ubuesque  est illustré par Nicolas Gauthier dans ce bref article de Boulevard Voltaire. Le kulturkampf mené par le président contre les « anti-progressistes » est mal parti :
     
     
    Un article bienvenu d'Hervé Juvin sur l’islam qui, contrairement à l’idée que s’en font nombre de nos contemporains, de se laisse réduire ni à son image terroriste, ni à ce que dans les élites occidentales les belles âmes aimeraient qu’il soit. Pour lui l’islam en Europe se nourrit des vertiges de l’Occident, de sa repentance, de sa haine de soi, et du vide spirituel qui le ronge : 
     
     
    Une analyse d’Aurélien Marq qui confirme celle d’Hervé Juvin. Impossible pour un observateur honnête de considérer l’islam comme un bloc monolithique. Il évoque les réseaux obscurantistes de l’islam dans notre pays qui menacent de mort les apostats et livrent une guerres quotidienne aux musulmanes qui refusent de porter le voile. Mais il faut se rendre à l’évidence; seuls quelques intellectuels se réclamant de l’islam protestent contre cet état de fait alors que pour la grande majorité d’entre eux c'est un silence pesant qui fait loi vis à vis de ces exactions. Une société sécularisée comme la notre peut-elle supporter que l’allégeance dogmatique d’un nombre grandissant de fidèles musulmans à une foi venue d’ailleurs puisse s’exprimer ici avec une ostentation qu’en théorie la République réprime ?  Marq se réclame d’Abdelwahab Meddeb un tunisien musulman que la doxa occidentale qualifiera volontiers d'éclairé, animateur sur France culture aujourd’hui décédé qui ne craignait pas de passer pour un mécréant en réclamant une réforme du Coran afin que soit reconnue son origine humaine. Ce qui va, bien entendu à l’encontre de la croyance musulmane traditionnelle regardée comme vérité fondamentales. Mais la liberté de conscience que cette réforme permettrait d’introduire peut-elle se postuler hors de son contexte occidental sans sombrer dans le péché d’ethnocentrisme qui fut tant reproché à l’Europe coloniale ?
     
     
    Non ce n’est pas carnaval mais le sourire énamouré d’un bouffon (et maire Républicain de Toulouse…) affiché au cours d’une cérémonie d’intronisation dans une culture africaine dans sa ville même. Jean-Louis Moudenc ne craint-il pas que le Conseil Représentatif des Associations Noires de France l’accuse de pratiquer une sorte de blackface, cette odieuse manière pour un Blanc se singer les Africains ? Dommage qu’il n’y ait pas de mot, fut-il en globish, pour désigner l’inverse, à savoir le fait pour les Africains de se grimer en Blanc; les exemples abonderaient. Mais il est vrai qu’il y manquerait l’essentiel c’est à dire l’idée d’une domination exercée par un groupe ethnique sur un autre. Que les « antiracistes » ne s'impatientent pas trop, avec des olibrius tel le maire de Toulouse ça sera bientôt chose faite :
     
     
    « La vraie facture de l’assistanat en France, c’est celle de l’assistanat des entreprises. Nous allons bientôt 150 milliards de subventions à l’économie et aux entreprises dans ce pays (…) C’est cette manne d’assistanat qu’il faut reprendre, pour remettre le patronat au travail ». Mélenchon ? Non ! Alain Madelin en 2014…
     
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  • La revue de presse d'un esprit libre... (44)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Sans doute le temps est-il venu de comprendre que le libéralisme, compagnon de route de la droite contre le totalitarisme communiste depuis la guerre, est un adversaire bien plus pernicieux que ne l’a été le communisme. Plus pernicieux dans la mesure où il repose sur une véritable anthropologie qui modèle l’ensemble des peuples et brise toutes les cultures différenciées qu’il affronte comme autant d’obstacles au déploiement planétaire de la marchandise. Plus pernicieux dans la mesure où il regarde chaque individu comme substituable à un autre du moment qu’il consomme et donc dépourvu de ses racines et de son identité propre. Plus pernicieux dans la mesure où le « moulag » (différent du goulag) qu’il a instauré progressivement se montre beaucoup plus efficient pour dresser les peuples que sa lointaine et obsolète matrice soviétique. Plus pernicieux dans la mesure où se refusant à reconnaitre l’homme comme animal politique il en vient à pratiquer une impolitique serve de l’économie. ci-jointe une critique très favorable du livre qu’Alain de Benoist vient de consacrer au libéralisme Contre le libéralisme. La société n’est pas un marché (éditions du Rocher) par Jean-Paul Brighelli qui en profite pour vanter les mérites de la revue Éléments :

    https://blog.causeur.fr/bonnetdane/contre-le-liberalisme-002627

     
    Alain de Benoist en entretien avec Édouard Chanot pour son livre Contre le libéralisme. La société n’est pas un marché.  « Les Gilets Jaunes ont redécouvert les bienfaits du commun dans une société individualiste » :
     
     
     
    Le livre d’Alain de Benoist a fait l’objet d’une critique captivante dans la lettre dominicale de Slobodan Despot. Elle est signée d’Éric Werner ancien professeur de philosophie politique à l’université de Genève :
     
     
    Alain de Benoist opposé à Alain Minc dans un débat organisé par Alexandre Devecchio pour Le Figaro Magazine et Figaro vox. Sans doute le signe d’un début de réhabilitation pour l’un des intellectuels les plus 
    brillants de sa génération qui fut mis injustement (mais la justice n’est pas de ce monde) au rencart  :
     

    Selon Vincent Lapierre présent à Paris pour l’acte XIII des Gilets Jaunes il ne fait plus de doute que les casseurs, antifa et autres black-block présents depuis quelques semaines  dans toutes les manifestations ne sont là que pour pourrir le mouvement, lui donner une image violente dont les médias raffolent et accessoirement y exercer leur talents de kapo en en chassant tous ceux qui ont la réputation de nourrir des sympathies pour un « fascisme » imaginaire. Les quelques centaines de miliciens antifa se montrent ainsi des auxiliaire précieux de la police pour détruire un mouvement qui, surgi d’une France invisible jusqu’alors en dormition, n’a pas su se structurer afin d’éliminer de ses rangs un cancer qui risque d’en venir à bout :  

     
    Vincent Lapierre à l’acte XIV des GJ perturbé par les ratonnades des antifa :
     
     
    Autre reportage incisif au coeur de la manifestation parisienne des Gilets Jaunes pour l’acte XV. Il montre une réalité bien différente de celle qui à cours dans les médias de grand chemin :
     
     
    La piste des « fascistes » semeurs de haine et de violence refuse de se démentir. Il est vrai qu'elle a tellement servi depuis des décennies quelle est devenue le réflexe conditionné des médias pavloviens autant que des politiques qu’on appelle non sans ironie « responsables ». C’est pourquoi cet article du Point se lit comme l’exception qui confirme la règle. Bon, il n’était pas très difficile de conclure comme le fait l’hebdomadaire à la culpabilité de l’extrême gauche puisque les antifa signent leurs forfaits avec, il faut bien le reconnaitre, une mansuétude des forces de police et de ceux qui les commandent qui ne doit étonner que les demeurés de la politique et de ses coups bas :
     
     
    Michel Drac trace à gros traits dans une courte vidéo les différences majeures entre la situation de la France en 1968 et en 2018, et les dissemblances qui s’ensuivent entre la révolte étudiante et celle des Gilets Jaunes. Il distingue cinq différences essentielles dont la plus importante lui parait être l’existence de l'euro qui nous interdit toute dévaluation alors qu’après les cadeaux offerts aux syndicats en juin 1968 Pompidou devenu président avait pu dévaluer fortement le franc :
     
     
    Toujours dans Le Point, un article de Jérôme Fourquet intitulé « France, le grand bouleversement » qui annonce ce que des esprits affutés avaient révélé depuis une quarantaine d’années à savoir le grand remplacement en marche, vécu alors comme un succession de fake news tout juste bonnes pour les rustres amateur de conspirations :
     
     
    Alain Finkielkraut témoignait sur Bfm-Tv au lendemain de l’incident auquel il a été confronté en marge du quatorzième acte de Gilets Jaunes. L’indignation justifiée qu’a soulevé cette agression verbale a constitué le point d’orgue d’une campagne contre l’antisémitisme qui prend des allures dantesques (alors que la hausse des actes réputés antisémites s’inscrit tendanciellement dans une baisse de 8,5% depuis 18 ans). On notera que le philosophe sait voir ce qu’il voit et le dit tranquillement : le petit groupe de manifestants qui s’en est pris à lui était constitué de salafistes fanatisés dont l’un au moins, le plus véhément, est connu du renseignement et a été arrêté depuis. Il fréquente la galaxie Milli Gorus, un réseau de mosquées turques. Contre cette montée de l’antisémitisme, surtout marquée par des graffitis de pissotière, la gauche divine, comme toujours a appelé à des manifestations qui mobilisent le banc et l’arrière banc des bonnes consciences « antifascistes ». Finkielkraut n’est pas dupe de cette récupération de la mémoire juive dans une démonstration au cours de laquelle il s’est agi d’accuser le Rassemblement National (alors que Marine Le Pen fut l’une des première à marquer sa solidarité avec l’académicien) et de refuser de comprendre d’où vient présentement l’essentiel du nouvel antisémitisme. Les organisateurs, intellectuellement déficients ou paresseux, présenteront cette nouvelle vague d’antisémitisme comme un avatar de celui des années trente qui était endogène contrairement à celui d’aujourd’hui qui est exogène et se présente sous les traits avantageux de l'antiracisme. Pour toutes ces raisons Alain Finkielkraut se montrait dubitatif  par rapport à cette manifestation qui rameutait dans le cortège des pleureuses nombre de maires de banlieue qui n’ont de cesse d’alimenter le clientélisme communautariste afin d’y gagner, espère-t-ils, leur réélection. Dieu se rit des hommes qui déplorent les effets dont ils chérissent les causes :
     
    Alain Finkielkraut, extraits d’un entretien revigorant à Die Welt :
     
    Michel Onfray n’est pas dupe des manoeuvre et des coups bas qui accompagnent les insultes qu’a dû endurer Alain Finkielkraut lors de sa rencontre inopinée avec l’acte quatorze des Gilets Jaunes : 
     
     
    L’historien israélien (de gauche) Shlomo Sand remet en place le président Macron concernant son amalgame entre « anti-sionisme » et « antisémitisme ». Texte de 2017 publié par Mediapart :  
     
     
    Alors que l’on s’interroge en haut lieu sur les accointances supposées entre anti-sionisme et antisémitisme, un article de l’historien Henry Laurens vient justement montrer que de 1933 à1939 les sionistes n’hésitèrent pas à « collaborer » avec l’Allemagne nazie au grand dam de ceux qui mettaient en avant la lutte contre l’antisémitisme du national-socialisme par l’arme du boycott. Le travail d’historien pratiqué scrupuleusement montre une fois de plus que la réalité des faits se distancie grandement des schémas manichéens qui ont cours dans notre bel aujourd'hui  :
     
     
    Une revue de presse consacrée à l’antisémitisme par l’OJIM. L’ensemble des articles collationnés mettent en cause le RN et LFI alors que la totalité des homicides judéophobes relevés en France depuis une dizaine d’années désigne des criminels issus de l’immigration arabo-musulmane. De même le lien entre islamisme et antisémitisme est passé sous silence. Comment résoudre un problème grave si l’on ne sait ou l’on ne veut pas en poser correctement toutes les données ? :
     
     
    Du RIFifi à la Nouvelle Librairie, tel est le titre de la très récente émission produite par Radio Méridien Zéro. Avec François Bousquet qui explique parfaitement le projet de ZAR (zone à reconquérir) que constitue pour lui la librairie et l’ensemble des initiatives qui s’articulent à elle (les 34 premières minutes de l’émission). Xavier Eman ensuite. Il anime la revue papier de Zentropa, un fanzine paraissant tous les deux mois. Il publie par ailleurs un deuxième livre Terminus pour le hussard (éd Auda Isarn) et en dehors de sa chronique régulière dans Éléments co-dirige l'excellente revue Livr’arbrites dont la dernière livraison est consacrée à Ernst Jünger. Thierry Bouzard conclut l'émission avec une réflexion sur le Rock Identitaire Français :
     
     
    Concernant Ernst Jünger on peut lire également une étude de la germaniste Isabelle Grazioli-Rozet parue sur le site Philitt et consacrée à la rencontre intellectuelle entre Jünger et Mircea Eliade. Rencontre qui aboutit à la création de la revue Antaios, première version. Une deuxième version paru plus tardivement dans les années 90, dirigée par Chritopher  (deux parties) :
     
     
     
    Michel Drac présente La doctrine du fascisme publiée en 1932. Ce livre écrit partiellement par le philosophe Giovanni Gentile et signé de Benito Mussolini condense la vision du monde telle que la percevait le Duce une dizaine d’années après la marche sur Rome. Le résumé qu’en fait Drac est concret, précis et objectif et nous éloigne très rapidement des simplifications polémiques dont les discours contemporains sur le fascisme se sont gavés. Les clichés dont témoignent ces lieux communs doivent beaucoup à la réthorique stalinienne des années trente. Leur persistance est une des marques du succès de la stratégie gramsciste mise en œuvre dès cette époque par l’internationale communiste. Ce compte rendu lumineux signale aussi bien les insuffisances que les réussites de ce régime qui prétendait soumettre l’individu à l’État. Il souligne également la résurgence païenne que représentait cette conception du monde, pour aussi bizarre et inattendue que cela paraisse. Pour Drac elle fut incubée tout au long de l’existence du Saint Empire Romain Germanique qui comprenait une large partie de l’Italie contemporaine. Pour terminer Michel Drac se livre à un exercice amusant, celui de fachomètre  consistant à classer les forces politiques françaises en fonction de leur facho attitude.  
    Macron s’en sort premier de la liste, ce qui n’étonnera personne :
     
     
    Pourquoi Viktor Orban mène-t-il une politique résolument nataliste ? :
     
     
    La social-démocrate Annika Strandhäll, ministre suédoise de la Sécurité sociale, a déclaré dans un tweet que la politique nataliste hongroise mise en place par le gouvernement Orban « ressemblait aux années 30 ». « Ce qui se passe en Hongrie est alarmant. Orban souhaite que davantage d’ « authentiques » enfants hongrois naissent. Cette politique ressemble à celle des années des années trente ». Afin d’en juger plus objectivement, ce qui n’est pas difficile, voici le discours sur l’état de la nation hongroise prononcé au mois de février de cette année où Orban détaille les mesures prises pour réveiller la natalité hongroise. Un crime odieux, apparemment, pour les tenants de l’idéologie libérale-libertaire qui recourent sans mesure à la reductio ad hitlerum
     
     
    La machine politique russe en quête de « volonté longue ». Une étude magistrale de Vladislav Surkov, l’un des conseillers de Poutine, qui s’exprime avec un sens accompli des réalités présentes :
     
     
    Excellente critique par la démographe Michèle Tribalat  du livre de Paul Collier Exodus. Immigration et multiculturalisme au XXI siècle qui vient d’être traduit de l’Américain aux éditions de L'artilleur :
     

    Pour Paul-Francois Schira, juriste et énarque : « Il n’y a pas de destin commun sans enracinement ». Interview accordée au Figaro Vox à l’occasion de la sortie de son dernier essai La demeure des hommes paru chez Tallandier. Dans ce très intéressant entretien qui s’articule autour d’une citation empruntée à Polybe « Aucune civilisation ne cède à une agression extérieure si elle n’a pas d’abord développé un mal qui l’a rongée de l’intérieur » l’auteur instruit intelligemment le procès du libéralisme et de l’individualisme :
     
     
    Point de vue d'Hervé Juvin sur l’idéologie du progrès qui se place au coeur de la doctrine politique d’Emmanuel Macron qui s’en veut le représentant exclusif face aux forces « obscurantistes » du conservatisme et du nationalisme. « L’avenir tel que la République en Marche veut y conduire la France a été écrit en 1990, explique Juvin. Libre échange, entreprises mondiales, sociétés multiculturelles, règne du droit et uniformisation du monde sur le modèle américain ». Aucune des promesses énoncées dans les années 90 par ce programme n’ont été tenues, et Juvin en tire lucidement les leçons argumentées. Selon lui, le globalisme c’est le passé, et le localisme l'avenir :
     
     
    Jean-Paul Demoule qui avait connu il y a quelques années un relatif succès de librairie en publiant Mais où sont passés les Indo-européens se voit aujourd’hui « corrigé »  par trois linguistes spécialisés dans l’étude des langues indo-européennes. La thèse centrale soutenue par Demoule suggérait que les Indo-européens étaient une vue de l’esprit essentiellement soutenue par les cerveaux maniaques du nazisme. Cette politisation outrancière d’une question historique très mal comprise lui vaut cette fois un blâme bien mérité. Article difficile qui pour être pleinement savouré exige que l’on appréhende les bases de la linguistique :
     
     
    L’étonnant parcours de la jeune militante écologiste suédoise Greta Thunberg, coqueluche internationale de l’environnement (et de la société multiculturelle). Une fabrication du capitalisme vert bien décidé à ne pas renoncer à la « croissance ». Elle sert ainsi de label aux spin-doctor d'un réseau créé par le Forum économique mondial en 2011. Les jeunes qu’elle embrigade savent-ils qu’ils marchent pour la davocratie ? :
     
     
    Richard Labévière spécialiste du Proche-Orient était l’invité d’Élise Blaise sur le plateau  de Samedi Politique (TVL). Il rend compte de la situation militaire en Syrie et explique pourquoi la diplomatie française vidée de tous ses experts en islamologie et d’arabisants s’est mise à la remorque d’idéologues néo-conservateurs qui obéissent d’abord aux intérêts américains au dépens de nos propres atouts dans la région. La France a eu tout faux depuis les débuts de la crise en 2011 et se trouve désormais exclue du jeu (première référence). Il est largement question dans cette vidéo de l’article du colonel Legrier qui commandait l’artillerie française dans la zone Irakienne. Cet article qui a fait l’objet d’un interdit du gouvernement Macron constitue la seconde référence  :
     
     
     
    Entretien de Thibault Isabel avec le philosophe et mathématicien Olivier Rey sur Pasolini à propos de l’ouvrage de ce dernier intitulé « Le chaos. Contre la terreur » dont il a écrit la préface. Le livre est édité chez RN  :
     
     
    Toujours sur le même site un article plus ancien de Falk van Gaver sur l’effondrement à venir. De manière générale les dizaines d’articles publiés sur L’inactuelle sont très intéressants et apportent un complément 
    de réflexion à une revue comme Krisis :
     
     
    L’une des plus récentes interviews de L’inactuelle est celle de l'excellent Dany-Robert Dufour, spécialiste de la critique du libéralisme. Il aborde ici la notion de peuple et la difficulté de le représenter. Il décrypte également l’anthropologie libérale toute entière fondée sur le paradigme de l’agent individuel cherchant en permanence à maximiser son meilleur intérêt. Ce modèle apparait pour le première fois chez le penseur anglais du XVIII siècle Mandeville, auteur de La Fable des abeilles (« les vices privés fondent l’harmonie sociale »). Une telle approche ne peut déboucher que sur la généralisation de la pléonexie que l’on voit s’étaler partout de nos jours. Dufour vient de publier Le code Jupiter. Philosophie de la ruse et de la démesure aux éditions des Equateurs, sous le pseudonyme de Démosthène : 
     
     

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (43)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    L’émission Répliques d’Alain Finkielkraut recevait le 24 novembre le philosophe et mathématicien François-Xavier Bellamy et Sylvain Tesson grand voyageur. Le thème de la discussion était : demeurer ou partir; quelle vision du monde à l’ère du mouvement perpétuel ? « Demeure », titre du dernier livre de Bellamy, n’est pas synonyme de passivité ou d’immobilité explique-t-il, et la politique consiste moins à transformer qu’à sauver dans ce monde ce qui mérite d'en être transmis tandis que Tesson reprenant Novalis et Nietzsche décrète que marcher c’est s’ouvrir à la pensée et à la poésie. Un échange sur les cimes :

     
    Sur le site de l’Institut Illiade une bonne note de lecture à propos du livre de Rémi Soulié Racination paru aux éditions Pierre Guillaume de Roux. Dans cet ouvrage à la langue limpide nous cheminons en compagnie 
    d’Heidegger, Hôlderlin, Barrès, Boutang et Novalis à l’écoute de la terre et des morts. Une ode à l’enracinement et au génie des lieux :
     
     
    Le philosophe André Perrin qui avait publié des réflexions acérées et aux antipodes du politiquement correct dans Chroniques de la vie intellectuelle en France revient ici sur les confusions de Guillaume Erner (de France-culture) dont on ne sait si elles sont inspirées par la malveillance ou l’ignorance à propos de l’antisémitisme contemporain et de ses auteurs :
     
     
    Pour Jean-Marc Jancovici nous sommes la seule espèce à utiliser des ressources énergétiques extra-corporelles depuis l’invention du feu il y a 500000 ans. Partant du principe qu’il n’y a pas de vrai débat en France (comme ailleurs) sur les véritables enjeux de la  « transition énergétique » ( qui se résument pour l’essentiel à une devise de shadok : « quand on ne sait pas où l’on va, l’essentiel est d’y aller le plus vite possible » ), il s’efforce a contrario d’apporter ici d’authentiques arguments scientifiques à cette mutation considérable qui doit nous faire abandonner les sources d’énergie carbonée ou bien de périr à brève échéance. Cette conférence, condensé d’intelligence, au surplus très pédagogique, a été tenue à la fin de l’année dernière à la cité des sciences et de l’industrie:
     
     
    Jean-Marc Jancovici et Yves Cochet débattent de l’hypothèse collapsologique. La décroissance, voulue ou non, est de toute évidence notre destin avec toutes les conséquences qu’elle implique, ici survolées à haute altitude. Comme le dit Yves Cochet, les seules solutions proposées pour l’heure par toutes les forces politiques sont : plus de croissance, plus de technologie, plus de marchés. Cette pure folie annonce une transition désastreuse,  à moins qu’elle ne soit prise en main par un pouvoir autoritaire pilotant une décroissance ordonnée comme le suggère Jancovici : 
     
     
    Dans une tribune parue le 26 novembre dans Sud Ouest Matthieu Auzanneau et Jean-Marc Jancovici partent du principe que la sédition des gilets jaunes doit agir comme lancement d’alerte et proposent les mesures qu’imposeraient une véritable politique de transition énergétique. Aujourd’hui les gilets jaunes considèrent à raison que les taxes sur le carburant sont destinées à leur faire les poches puisque elles doivent rapporter l’an prochain 37 milliards d’euros contre 33 cette année et que sur ce total moins de 2 milliards d’euros seront consacrés à encourager la baisse de la consommation d’énergie. Ils rappellent que le financement très élevé des éoliennes et des panneaux photovoltaïques n’aide en rien à sortir des sources d’énergie fossile. Démonstration limpide et imparable :
     
     
    Sur le livre consacré aux Bullshit Jobs (« jobs à la con ») de l’anthropologue David Graeber, Michel Drac livre une excellente analyse. Les bullshit jobs sont des emplois rémunérés totalement inutiles ou même néfastes dont le salarié lui-même ne parvient pas à justifier l’existence. Les exemples donnés atteignent des sommets d’absurdité et de grotesque. D’où la question : se pourrait-il que dans la fonction publique comme dans l’entreprise une grande partie des occupations rémunérées ne soient qu’un vaste théâtre d’ombres ? Drac donne les raisons pour lesquelles des travails qui ne servent rigoureusement à rien peuvent perdurer dans nos sociétés. Ces pseudo « métiers » représenteraient au bas mot 30% des emplois d’une société en quête, parait-il, de performance. Notre système socio-économique cautionne un immense gaspillage lié à notre conception du travail et génère beaucoup de souffrance et d'humiliation. 
    Une ingénierie libérale propre à l’ère du techno-capitalisme, mise en place « parce que c’est notre projet… » :
     
     
    Lors de son émission Répliques sur France-culture du 17 novembre Alain Finkielkraut recevait Paul Thibaud ancien directeur de la revue Esprit et Éric Zemmour pour débattre encore une fois de Pétain, de Gaulle et la France. 
    À force de se prêter au jeu malsain des médias toujours à la recherche du bon client faisant le scoop et le buzz, Zemmour n’aurait-il pas tendance à ternir la richesse de son dernier ouvrage et des leçons qu’il contient ? :
     
     
    Laurent Fidès, ancien élève de l’École normale supérieure, a publié aux éditions du Toucan Face au discours intimidant; Essai sur le formatage des esprit à l’ère du mondialisme. Dans cette chronique il s’attaque aux nombreux mythes de l’idéologie progressiste et démonte les ressorts de la  domination culturelle « multiculturaliste, échangiste, déconstructiviste qui nous promet un monde sans frontière, sans différences, atomisé, peuple d’entités négociables et remplaçables ». Il constate par ailleurs qu’à la télévision on ne voit jamais ni Alain de Benoist, ni Olivier Rey, ni Hervé Juvin… qui pourraient porter la contradiction à ces pensées obligatoires. Il s’en étonne, d’autant dit-il que le vent semble devoir tourner après des décennies de tyrannie idéologique :
     
     
    Paul-François Paoli auteur de L’imposture du vivre-ensemble et tout récemment des Confessions d’un enfant du demi-siècle est interrogé par Tv-Libertés sur ce dernier ouvrage. Ancien gauchiste ayant traversé le chaos de toutes les modes intellectuelles des décennies passées, il se définit aujourd’hui comme un conservateur conséquent. Il pointe du doigt le rôle néfaste de certains intellectuels au premier desquels Jean-Paul Sartre « le plus démodé, le plus idéologue et le plus indigent ». Faisant état de l’écroulement de tous les « grands récits » il constate que le libéralisme n’a pu s'introduire en France que par le biais culturel de l’anthropologie libéral-libertaire. Il salue Houllebecq, Onfray (« phénomène gaulois ») et Alain de Benoist dont la revue Éléments serait selon ses dires la meilleure revue intellectuelle de notre temps :
     
     
    Jean-Paul Brighelli possède un talent certain : celui de nous faire sourire des choses les plus graves. Ici il traite avec humour de la réception du dernier livre de Laurent Obertone, La France interdite par la presse de grand chemin qui use et abuse de clichés sociologiques pour opposer un déni officiel à tout ce que disent les vrais chiffres puisés dans l’appareil statistique gouvernemental :
     
     
    Contrairement à ce qu’enseigne trop souvent l’histoire officielle des États d’Afrique du Nord la conquête du Maghreb par les Arabes ne fut pas une promenade de santé. Elle se heurta à une vive résistance berbère (le peuple autochtone) et si l’islamisation fut rapide, l’arabisation se confronta à des échecs qui perdurent encore de nos jours. Sur ce sujet  Mouna Hachim, historienne, répond aux question de France-culture :
     


    L’OJIM interroge Slobodan Despot à l’occasion du troisième anniversaire du lancement de L’Antipress devenu, entre-temps, Le Drone. Son objectif : « À la platitude, à l’absence de perspectives historique, culturelle, humaine de l’information de masse, opposer une chronique distanciée et libre - de cette liberté de pensée que donne la culture - de notre temps de trouble. » Pour la somme de 50 euros on peut souscrire un abonnement annuel. Pour ce faire s’adresse à < antipress.net > :
     
     
    Excellente tribune de François Bousquet, rédacteur en chef d’Éléments, sur les gilets jaunes, nouveaux ploucs émissaires, dans Le Figaro :
     
     
    Pour Alain de Benoist les gilets jaune incarnent un authentique populisme, un populisme à l’état pur, pas le populisme des partis ou mouvements qui revendiquent cette étiquette mais ce que Vincent Coussedière a appelé le « populisme du peuple ». Un exemple achevé d’auto-organisation, sans chef, petits ou grands, ni césar, ni tribun. Les gilets jaunes se sont instaurés comme sujet historique sans aucune médiation. Deuxième caractéristique :
    Le discours de haine que délivrent à leur égard les porteurs de l’idéologie dominante, ceux qui n’ont à la bouche pourtant que la nécessité de lutter contre « les discours de haine ». Ceux-là se lâchent et expriment tout le mépris qu’ils nourrissent à l’endroit des gueux. Gens de peu « qui fument des clopes et roulent au diesel » (c’est la gauche kérosène qui le dit) et que Macron a décrit comme des illettrés, des flemmards et les derniers de cordée. Bref une France qui « pue du cul », comme le rapporte Michel Maffesoli, pas assez métissée, frileuse et refermée sur elle même. Bilan, pour de Benoist qui en appelle à la radicalisation, nous sommes en état pré-insurrectionnel :
     
     
    Le plus d’Éléments numéro 9 consacré à la collapsologie. Avec Olivier François, François Bousquet, Patrick Lusinchi, Fabien Niezgoda et Christophe A. Maxime :
     
     
    Lettre de Jean-Claude Michéa au site des « amis de Bartleby » (site gascon décroissant) sur les gilets jaunes. Il en souligne l’inventivité populaire qu’il annonçait dans Les Mystères de la gauche et qui situe le mouvement à l’exact opposé de  Nuit Debout qui jouissait par ailleurs de la sympathie active des médias de propagande. Pour ce qui concerne les gilets jaunes il ajoute : « Ici, au contraire ce sont bien ceux d’en bas (tels que les analysait Christophe Guilluy - d’ailleurs curieusement absent, jusqu’ici, de tous les talk-shows télévisés, au profit, entre autres comiques, du réformiste sous-keynésien Besancenot) qui se révoltent, avec déjà suffisamment de conscience révolutionnaire pour refuser d’avoir encore à choisir entre exploiteurs de gauche et exploiteurs de droite… » Pour eux il n’a jamais été question ni de plan Marshall ni de plan banlieues  :
     
     
    Dans une chronique de Figaro-vox  Jérôme Sainte Marie voit dans les « gilets jaunes » la convergence d’électorats populaires jusqu’ici opposés. Une jacquerie antifiscale qui unit des personnes aux origines variées mais de semblable statut économique, des travailleurs de la France périphérique ce qui explique que la France des métropoles en soit absente. Ce mouvement réalise d’une certaine manière une alliance « populiste » à l’italienne.  
    Mais bien qu’il soit profondément politique le mouvement se veut non partisan, c’est là que réside sa principale faiblesse face au « bloc élitaire » outre le fait qu’il n’a aucune structure et aucune direction. Il n’empêche, Castaner veut voir en lui une fronde comparable à celle du 6 février 1934, tandis que son collègue Darmanin, épris de boisson à 100 euros la bouteille, parle de « peste brune ». L’emphase touche ici à la caricature. Si le ridicule tuait 
    encore, ces deux là seraient en état de putréfaction avancée. Ce 27 novembre c’est Benjamin Griveaux qui ajoute sa pierre au bêtisier gouvernemental en déclarant sur France-info : « Quand des gens défilent sur les Champs en disant on est chez nous, ceux-là font partie de l’ultradroite ». On pourrait  répliquer à cet « any where » que quand un Français dit qu’il est chez lui à Paris il n’a pas tort. Et si ce n’est pas « chez lui », c’est chez qui ?  :
     
     
    Gilets jaunes. Selon Jacques Sapir « nous sommes peut-être à la veille de quelque chose de bien plus important qu’une simple protestation contre les taxes ».
     
     
    Par Michel Onfray, « Le message clair des gilets jaunes à BHL ». Dans le style limpide qui est sa marque de fabrique, le philosophe pamphlétaire cloue au pilori de ses contradictions successives l’intellectuel de plateau télévisé et affirme son soutien aux gilets jaunes (première occurence) et il parfait son analyse dans une deuxième occurence, vidéo celle là, où il montre que les médias, afin de discréditer les gilets jaunes, reprennent les éléments de langage complaisamment soufflés par le pouvoir pour énoncer de simples fariboles. Démonstration mordante :
     
     
     
    Entretien d’Édouard Chanot avec Christian Harbulot, directeur de l’École de Guerre Économique  sur le pillage technologique de la France par les États Unis. Est mise en cause l’absence d’anticipation stratégique du coté français. 
    Selon lui une politique d’indépendance et de puissance passe par une véritable rupture stratégique pour se ré-approprier notre destinée :
     
     
    Dans le cadre de son émission Passé-Présent (sur Tv-Libertés) Philippe Conrad interroge Jean-Yves Le Gallou sur son livre manifeste Européen d’abord : Essai sur la préférence de civilisation (à partir de la trentième minute) :
     
     
    Camille Galic tresse des lauriers au livre de Jean-Yves Le Gallou Européen d’abord (édition Via Romana) et ils sont largement mérités. Ouvrage vivifiant et mobilisateur, il se présente comme un manuel pour Européen désireux de survivre à la débâcle présente, un vade mecum pour se conduire en temps de détresse. D’ailleurs le livre ne se termine-t-il pas par une apostrophe pleine de la conviction qui anime son auteur : « le soleil reviendra »  : 
     
     
    Nonobstant la cuistrerie dont font preuve certaines phrases de l’auteur (par exemple : « …venant fouetter la lourde atmosphère encharognée du cloaque putride de l’hygiénisme néopuritain qui nous sert… » qui gagnerait à plus de légèreté), le texte d’Aristide Leucate constitue une bonne synthèse de la pensée de Pier Paolo Pasolini concernant l’antifascisme de son époque et de toujours :
     
     
    Dans le cadre de Géopragma, pôle français de géopolitique réaliste, Caroline Galactéros livre nombre d’éléments sur le dépeçage du journaliste saoudien Jamal Khasshoggi, un informateur de haut rang mêlé à de nombreuses affaires proche-orientales dans lesquelles trempent nombre de « services ». Nous sommes bien loin des afféteries pleurnichardes des médias français :
     
     
    Conférence donnée par Wiktor Stoczkowski de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHSSS) sur le thème « L’antiracisme doit-il craindre la notion de race ? » Selon lui l’antiracisme construit depuis la seconde guerre mondiale sur un rejet « scientifique » de la diversité humaine est invalidé depuis une vingtaine d’années par les découvertes de la génomique qui réhabilitent le pluralisme racial de l’humanité. En bref, il n’est plus possible de superposer l’ordre des valeurs et l’ordre des faits et de faire cautionner un antiracisme non ratifié par la réalité par les sciences biologiques. Excellente analyse :
     
     
    « Le monde d’en haut prétendument ouvert n’a jamais été plus refermé sur lui-même qu’aujourd’hui… Il est devenu prétentieux et arrogant ». Ainsi s’exprime Emmanuel Todd dans un entretien avec Thikerview. Pour lui si les élites pourrissent sur place, le petit peuple ne vaut guère mieux. Il s’inscrit ainsi en réalité contre une des thèses de Jean-Claude Michéa. Il exprime également sa conviction qu’avec Macron, la société va encaisser une baisse massive de son niveau de vie. Il critique également les médias tous alignés sur la représentation complètement faussée des élites. Pour lui ils sont les principaux producteurs de fake news.Todd rend compte aussi de sa russophilie et en explique la teneur par le niveau très supérieur des élites russes animées par une conscience historique qui fait défaut à l’oligarchie occidentale  : 
     
     
    Alain de Benoist est interrogé par Élise Blaise dans le cadre de son émission Le samedi politique. Alain de Benoist est l’auteur de l’ouvrage Le moment populiste : droite-gauche, c’est fini paru aux éditions Pierre Guillaume de Roux. Dans ce livre il définit le populisme, à rebours de la plupart des commentateurs, comme un retour du politique et donc du rapport de force qui vient heurter l’impolitique des élites technocratiques. Le populisme est un style et non une idéologie et il substitue à l’affrontement horizontal droite-gauche une nouvelle configuration qui oppose le haut (les élites) au bas (le peuple) :
     
     
    Lecture de Rise and kill first de Ronen Bergman. Vidéo de 2h22 sur une histoire très informée du renseignement israélien par un journaliste éminent, lui-même israélien.
    Michel Drac en tire de nombreuses leçons sur la mentalité juive et sur la force de son identité, fondatrice de l’efficacité de ses « services ». Remarquable synthèse :
     
     
    Michel Pastoureau dans l’émission de Rt France de Frédéric Taddeï pour la sortie de son ouvrage Le loup : une histoire culturelle qui examine la représentation du loup dans l’imaginaire européen. Il revient incidemment sur les trois couleur de la symbolique indo-européenne : le noir, le rouge et le blanc :
     
     
     

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (42)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    À propos du complot de « l’ultra-droite » déjoué sans trop de difficulté par les pandores de l’anti-terrorisme qui aurait visé des personnalités de l’islam radical ainsi que des femmes voilées, cette excellente mise au point de Xavier Eman qui souligne très justement que le propre du dangereux terrorisme « d’extrême droite » est de n’avoir laissé aucune victime sur son chemin depuis des décennies, ce qui est loin d’être le cas du terrorisme islamiste dont les autorités nous serinent à chaque occasion qu’il n’a rien à voir avec l’islam. Au dernière nouvelles, nous apprenons en catimini que le chef du commando de pieds nickelés vient d’être libéré. Cela ne fait pas les grands titres de la presse comme l’avait fait son arrestation. N’est ce pas cette dissemblance de titrage qui compte pour les médias de propagande ? :

     
    Brice Couturier consacre une de ses chroniques de France culture aux Conversations Tocqueville et à la communication qu’y a faite le philosophe Pierre Manent pour souligner que L’Europe ne se fera pas dans la négation de soi au nom de l’accueil de l’Autre :
     
     
    « La multiplication des articles offensifs sur Georges Soros est révélatrice d’un changement de paradigme et de la mise en place d’un vrai affrontement idéologique au niveau mondial avec d’un côté les partisans d’un libéralisme libertaire et de l’autre les partisans d’un conservatisme étatique ». Étude très intéressante sur la galaxie Soros ainsi que ses méthodes intrusives dans la politique des États et la contestation que soulève désormais cet activisme. Analyse réalisée par Fabien Denis sous les auspices de L’École de Guerre Économique (première référence) et Soros au pouvoir en Espagne ?(seconde référence) :
     
     
     
    Nouvelle illustration du double standard avec Arno Klarsfeld qui a effectué son service militaire en Israël dans les gardes frontières. Chacun sait que l’État israélien très jaloux de sa souveraineté et de son identité peut, sans sourciller massacrer des dizaines de palestiniens désarmés pour protéger son limes. Klarsfeld n'en explique pas moins aux européens que leurs frontières, elles, sont faites pour être quotidiennement violées par des milliers de clandestins. Dans son esprit, quelles qu’en soient les fâcheuses conséquences, elles seraient préférables à des gouvernements qui se revendiqueraient de la lèpre populistes :
     
     
    « Je ne suis pas un homme » se récrie le/la charmant(e) Arnaud Gauthier-Fawas. Le négateur offusqué était l'invité d'un Daniel Schneidermann demeuré  visiblement abasourdi face à une telle coquecigrue. C’est que son interlocuteur porte tous les signes du mâle : le prénom, la voix, la barbe, et le vêtement avec en plus ce petit supplément de testostérone qui explique son indignation agressive. L’individu qui refuse de se trouver aliéné par le regard de ses semblables poursuit « il ne faut pas confondre identité de genre et expression de genre, sinon on va mal partir. » Penaud, Schneidermann présente ses excuses pour cette bévue. Tandis que l’autre se prend les pieds dans le tapis de sa propre dialectique en appelant Schneidermann monsieur. Mais le débat n’est pas clos. Croyant détendre l’atmosphère Schneidermann enchaîne : « Il va nous dire qu’il n’est pas blanc.» La réponse fuse alors : « Ben, non. Puisque je suis à moitié libanais » entretenant au passage une grave confusion entre appartenance nationale et appartenance « raciale »,  marque même du fascisme. 
    S'il est vrai que mal nommer les chose est ajouter au malheur du monde, que dire de Gauthier-Fawas qui se sent insulté dans son narcissisme parce que mégenré. Accepterait-il de se voir désigné comme humanoïde ? Ce n’est pas sûr car cette appellation consiste encore à l'enfermer dans un stéréotype spéciste. Comment donc le qualifier ? Comment se désigne-t-il lui même ? Il se décrit comme « non binaire », locution qu’on ne trouvera pas dans le Littré, dictionnaire pourtant « progressiste » mais vieillot qui ignorait tout des 140 « genres » répertoriés par les LGBT dans leur étrange patois diversitaire. Ce que nous constatons en revanche c’est que le combat des Lumières contre les préjugés n’aura pas de fin, un préjugé en remplaçant un autre, et qu’il laissera un monde vidé de toute substance. Le surréaliste Magritte avait une formule pour ça; « Ceci n’est pas une pipe ». Il ne se doutait pas à quel point il était d’avant-garde.
    Pour mémoire, Shulamith Firestone avait écrit en 1970 dans La dialectique du Sexe : « Tout comme le but final de la révolution socialiste n’était pas juste l’abolition des privilèges économiques de classe mais l’abolition des classes elles-mêmes, le but final de la révolution féministe ne doit pas être … l’abolition des privilèges masculins mais l’abolition des différences sexuelles elles-mêmes ». Nous y sommes en effet. L’objet du délit (première référence). La salutaire réaction pleine d’ironie cinglante d’Anne-Sophie Chazaud sur Causeur qui pointe « les élucubrations d’un gauchisme culturel moribond. » 
    La cage aux phobes, aussi pathétique soit-elle a également des aspects réjouissants (deuxième référence). Enfin un texte plein d’humour et donc fatalement « réactionnaire » du site Philitt. Il voit dans les sorties de Gauthier-Fawas un hommage posthume à Descartes dans la deuxième Méditation métaphysique. Son apologue sur les automates  s'y conclue ainsi : comment croire au témoignage de ses sens ? (troisième référence) :
     
     
     
     
    Le mot race est honni depuis 1945 au point qu’en commission les députés ont décidé d’en abolir l’usage dans le texte constitutionnel. Pourtant souligne la Fondation Polémia, le mot est toujours en usage à l’ONU et à l’UNESCO dans des définitions fluctuantes au gré des modes intellectuelles. Nous savons depuis l’Antiquité que le mot chien ne mord pas. Faut-il en conclure, contre toute attente, que le mot race vient contre-battre toute dignité humaine. Que penser de cette épuration du langage ? N’ajoute-t-elle pas une discrimination supplémentaire par la violence de ces nouveaux interdits ? 
    (première référence).
    Dans un autre article Stanislas François souligne à quel point il est étrange de supprimer ce référent à la race uniquement entendu dans le cadre égalitaire de la Constitution au moment où l’État lui même semble acquiescer à une racialisation des problématiques sociales sur le modèle anglo-saxon que le président de la République, la ministre de la Culture et la présidente de France Télévision illustrent quand ils déplorent la surreprésentation des « mâles blancs de plus de cinquante ans », sans parler du génial DJ Kiddy Smile invité à se produire à l’Élysée et qui affiche sur son  t-shirt un tonitruant « Fils d’immigré, noir et pédé ». Adoubée dans un des lieux les plus symboliques de la République cette inscription fait pour le moins désordre à l’instant où le gouvernement toujours avide de démontrer ses bons sentiments entend étouffer toute référence à une époque nauséabonde (deuxième référence) :
     
     
     
    Dans une charge réjouissante contre le multiculturalisme et le conformisme idéologique de l’époque, le sociologue Mathieu Bock-Côté puise dans l’actualité récente des exemples éloquents : suppression du mot « race » dans la constitution à l’heure où certains indigénistes de « gauche » réhabilitent les appartenances raciales et manifestent leur haine du blanc essentialisé comme esclavagiste et colonialiste. De même pour l’interdiction de la « distinction de sexe » qui conduit notre monde dans l’enfermement autoréférentiel. L’euphémisation du langage revient à un refoulement de la réalité ou a sa falsification. Selon lui le politiquement correct se radicalise au rythme où la société diversitaire se décompose :
     
     
    Michel Drac pratique avec art et subtilité la note de lecture. Ci-jointe celle du livre de Stephen Smith La ruée vers l’Europe. La jeune Afrique en route pour le Vieux Continent paru chez Grasset en 2018.  Un livre important qui prend l’exacte mesure non seulement de la réalité présente mais de celle à venir. Son bilan est angoissant tant il montre que la poussée du mouvement des populations sub-saharienne est un phénomène structurel durable qui ne peut aller qu’en s’amplifiant. Notre continent est prévenu mais nos « élites » sont dans le brouillard des bons sentiment et poursuivent leur délirante politique migratoire oublieuses que le politique, quand il est assumé, ne peut pas être un dîner de gala, comme le disait Mao Zedong à propos de la révolution (première référence). Nous ajoutons à cette vidéo le texte du dernier éditorial de Bernard Lugan qui traite plus brièvement du même sujet (seconde référence) :
     
     
     
    Pierre Conesa ancien haut fonctionnaire au ministère de la Défense et spécialiste des questions de géopolitique revient avec un nouvel ouvrage Hollywar : Hollywood, arme de propagande massive, aux éditions Robert Laffont. Les États Unis étant un pays qui affecte les questions d’éducations au 50 États qui les composent, il n’a donc pas ministère de l’Éducation national et donc pas de « récit national » comme ce fut le cas en France sous les troisième et quatrième République. De ce fait c’est Hollywood qui assume ce rôle. Il était tout récemment l’invité d’Élise Blaise sur les programmes de TV Libertés (première référence). Pierre Conesa interviewé par Pascal Boniface directeur de l’IRIS (deuxième référence) :
     
     
     
    Dans l’émission L’esprit de l’escalier qu’il anime avec la complicité d’Élisabeth Lévy, Alain Finkielkraut aborde brièvement la canonisation laïque de Simone Veil, puis se lance dans une critique acerbe de la fête de la musique qui n’est nullement une fête de la musique, selon lui, mais celle de son remplacement. Il en va de la musique comme de la culture; c’est le même mot mais ce n’est pas du tout la même chose. Si Macron avait décidé d’organiser sur la parvis de L’Élysée un concert Debussy, dont on fête cette année le centenaire de la mort, les spin doctors de la présidence se seraient arrachés les 
    cheveux car c’eut été trop élitiste. C’est la liquidation de l’héritage au profit de la laideur et du vacarme, malheur à ceux qui refusent d’hériter conclue-t-il.
    Sur l’immigration, nous dit-il, l’intervention de mattéo Salvini réintroduit les droits du politique en lieu et place de ceux de la morale qui était jusqu’à présent le seul évangile des gouvernants. « L’Europe se définit aujourd’hui exclusivement par les droits de l’homme, même pas les droits du citoyen. Il y aurait d’un coté les populistes et de l’autre coté ceux qui sont fidèles aux valeurs de l’Europe.
    Sauf que l’Europe ce ne sont pas seulement des valeurs, et le mot de valeur commence à me devenir insupportable. L’Europe c’est quelque chose de plus tangible. L’Europe ce sont des places, des villes, des oeuvres, des langues, des mémoires, des églises bien sûr, ce sont des palais. C’est une forme, un mode de présence sur terre, c’est un style de vie. Et la plupart de ceux qu’on appelle populistes veulent que l’Europe reste Europe et que la nation qu’ils habitent reste une nation… Le discours des valeurs nous explique aujourd’hui que l’Europe se replie sur elle-même, qu’elle devient une forteresse. 
    Et ceux qu’on appelle les populistes disent que c’est une passoire. Qui a raison ? Les populistes. On nous dit aussi qu’il n’y a plus de véritable flux migratoire en Europe, que ça a même baissé de 90%. Oui en Méditerranée, mais en France que s’est il passé en 2017 ? Deux cent cinquante mille étrangers ont obtenu un titre de séjour. Cent mille, cent mille demandeurs d’asile parmi lesquels 37% ont obtenu l’asile, quant aux autres, ils sont très très difficilement et très rarement reconduits à la frontière ». Incontestablement « Finkie » a mangé du lion… :
     
     
    Hadrien Desuin est interrogé par Coralie Delaume sur Polony tv. L’auteur de La France atlantiste qui analysait les deux quinquennats de Nicolas Sarkosy et de François Hollande comme fortement marqués de néo-conservatisme entreprend ici de rendre compte des premiers pas d’Emmanuel Macron en politique étrangère. Concernant Trump il montre comment celui-ci bien orienté en faveur de Poutine a du progressivement amender sa position pour calmer les anti-russes rabiques de Washington ce qui ne cadre guère avec son choix de la Chine comme adversaire prioritaire. Vis à vis de la Russie Macron reçoit Poutine avec éclat et en même temps le sermonne devant les médias tout en lui imposant la continuation des sanctions. Poutine a bien conscience que la France n’est pas maitresse de son destin   :
     
     
    Éric Fournier, ambassadeur de France en Hongrie défend la politique d’Orban dans un note confidentielle que publient les sycophantes de la stasi Médiapart. Macron qui s'efforce de mobiliser ses partenaires européens contre « la lèpre populiste » le limoge dans l’heure. Luc Rosenzweig analyse cette affaire dans laquelle il voit une manoeuvre de « la secte », c’est à dire des milieux néo-conservateurs qui ont colonisé le ministère des affaires étrangères (voir à ce sujet Vincent Jauvert : Les Intouchables d’État aux éditions Robert Laffont, 2018) et s’élève contre sa révocation concernant une dépêche diplomatique adressée dans les règles à son administration. Il ajoute : « expédiées chiffrées, ces dépêches sont réputées confidentielles, et la loi stipule que leur ouverture au public ne peut survenir qu’à l’issue d’un délai de trente ans. Cette garantie est la condition qui permet à nos diplomates en poste à l’étranger de s’exprimer librement, sans langue de bois, ni souci de plaire ou de déplaire aux gouvernements en fonction ». Bref, l’ambassadeur n’a rien à se reprocher sinon de ne pas être dans la ligne du pouvoir, c’est pourquoi cette affaire suscite une vive émotion dans le milieu de la diplomatie, essentiel à la défense des intérêts français dans le monde. Ce sont les mouchards du quai d’Orsay qui auraient du être remerciés. Et Rosenzweig de conclure : « La France mérite-t-elle vraiment d’être gouvernée par Edwy Plenel ? » :
     
     
    Jean-Yves Le Gallou  esquisse pour les lecteurs du site Polémia ce que pourrait, et devrait être, l’action politique d’une France véritablement soucieuse de son propre destin comme nation européenne.
    Il le fait en répondant à des questions concernant l’actualité du mois de juin. À propos du ministre de l'Intérieur Salvini il remarque qu’il ne se défausse pas de ces promesses électoral mais qu’il les tient contre vents et marées, ce qui explique sa popularité grandissante. Tout le contraire de la « droite » française qui, sous l’emprise des médias et des associatifs, a habitué ses électeurs à la trahison de ses promesses. Il exprime également les contours d’une politique de fermeté vis à vis de l’Aquarius et de navires semblables, co-organisateurs, sous le prétexte fallacieux de sauvetage humanitaire, de la noria de clandestins vers l’Europe où aucune vie digne ne les attend. Sont ensuite traités des sujets relatifs aux islamistes « européens » de Syrie et d’Irak, la crise du recrutement dans l’enseignement secondaire, la polémique sur les militaires présents sur le lieu du Bataclan et la présence annoncée du rappeur islamiste Médine dans cette salle, la censure de TV Libertés sur les réseaux sociaux et les moyens d’y remédier etc...
    Un entretien roboratif sous le sceau du réalisme :
     
     
    Ancien président des Jeunes avec Calmels dont il a démissionné avec fracas, Érik Tegnér était l’invité dernièrement d’Élise Blaise dans son émission « samedi politique ». Il entend déverrouiller la parole à droite. Partant du principe que les bases des différents mouvements sont proches (Les Républicains, Debout la France et Rassemblement National) il veut libérer les initiatives jusqu’à présent interdites par le politiquement correct:
     
     
    Scandale dans la presse de grand chemin, Thomas Guénolé, économiste-sociologue proche des Insoumis de Jean-luc Mélenchon publie un article dans le dernier numéro de la revue Krisis dirigée par Alain de Benoist ! Le Monde, sous ses airs patelins, s’est fendu de l’article de dénonciation habituelle  immédiatement suivi par Les Inrockuptibles. Il s’agit surtout pour les médias bien-pensants de viser Mélenchon, l’excellente revue de débats Krisis n’étant dans cette affaire qu’un cible secondaire. Mais enfin pour qu’une « revue de débats » débatte, il faut au minimum que s’y expriment des avis divergents, voir opposés. Ce qui ne signifie pas que les « extrêmes » se rejoignent comme voulait le suggérer indûment l’article du Monde. Loin de ces balivernes c’est à l’écart du monde politique ravagé par son absence d’idées que s’expriment les options de l’avenir, n’en déplaise à la camarilla des médias subventionnés et à la fastidieuse répétition de leurs mantras stéréotypés depuis des décennies (première référence). La parole est enfin à la revue Krisis dont nous donnons le sommaire du dernier numéro (seconde référence) :
     
     
     
    Jean-Yves Le Gallou et Hervé Grandchamp poursuivent leur travail de décryptage de l’actualité médiatique en déconstruisant le discours des dominants. L'autre semaine ils traitaient successivement de la fête de la musique à l’Élysée, de la Petite Yanela, le bobard qui a fait la Une du Time et du lynchage de Dupont-Aignan par la meute d’On N’est Pas Couché. Plus les rubriques habituels de l’émission : le zapping et les tweets d’I-Média (première référence). Cette semaine ils abordent essentiellement les émeutes nantaises (seconde référence) :
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  • La revue de presse d'un esprit libre... (42)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    le point de vue d’Hervé Juvin sur les bombardements occidentaux en Syrie. Il répond aux questions de RT en français (18/04/2018) :

     
    Emmanuel Todd interrogé par France culture se montre rassuré au lendemain des frappes occidentales sur la Syrie. Selon lui « il ne s’est rien passé ». Il ajoute que les trois démocraties originelles (États Unis, Royaume Uni et France) sont divisées entre une classe oligarchique et une classe populaire, division qui va s’élargissant ce qui lui permet d’annoncer des ruptures en série dans le tissu social. Il note, pour l’avoir lui même éprouvé, que le niveau des diplomates et des politiques russes est très supérieur à celui des occidentaux et que la Russie est devenue à l’insu de son plein gré un modèle pour les partis « populaires »  (terme qu’il préfère à celui de « populistes ») occidentaux, car elle a refusé, contrairement à la Chine, de mettre sa main d’œuvre au service du capitalisme occidental. Par ailleurs, se basant sur la structure des système familiaux en Syrie, il explique que la victoire de Bachar el Assad était prévisible :
     
     
    Caroline Galacteros : pourquoi la France ne doit pas s’associer aux frappes en Syrie. Cette géopolitologue de l’école réaliste (et patriote) ne voit nul intérêt pour la France à s’engager dans cette nouvelle affaire syrienne. Elle résiste en cela à l’intoxication médiatique qui est souvent le préalable à la guerre. Comme l’Occident ne sait plus mener ses troupes au feu que pour des raisons impérativement humanitaires, il fabrique pour son opinion indigène des bobards idoines sensés émouvoir la sensibilité de son opinion. Le même sketch mensonger nous est servi depuis les mains coupés des enfants par les barbares teutons en 1914 jusqu'aux armes de destruction massive de Saddam-Hitler. Aujourd’hui c’est au tour du boucher Assad de recevoir sa ration de fake news. C’est l’alibi parfait qui sidère les populations jusqu’à ce que le coup soit éventé, bien des années après. Comme le disait Carl Schmitt dans La notion de politique (1927) « Le concept d’humanité est un instrument particulièrement utile aux expansions impérialistes, et sous sa forme éthique et humanitaire, il est un véhicule de l’impérialisme économique » :  
          
     
    Enfin, pour en terminer de manière clownesque avec cette affaire des raids sur la Syrie, voici la prestation lacrymale du va-t-en guerre Bernard Henri Lévy. Le ton est grave, la pose solennelle, le débit sentencieux   quand il affirme benoitement que « les occidentaux doivent faire comme les israéliens ». Malheureusement pour sa crédibilité, déjà fortement écornée, Botul a recours à un fake news quand il assimile la situation dans la Ghouta à celle de Sarajevo en 1994-1995. « Je me rappelle, dit-il avec assurance, en Bosnie, à Sarajevo, quand les Serbes envoyaient des armes chimiques sur le marché de Markala… ». Or aucun de ces massacres n’a été décrit par les enquêtes internationales comme relevant de la panoplie des armes chimiques. Ainsi que le confirme à l’AFP Rusmir Smajilhodzic, journaliste de l’agence de Sarajevo. Il déclare en effet que « jamais une attaque chimique n’a été évoquée : ni à l’époque des faits, ni par la suite par les experts ou devant le Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie (TPIY). Mais comme disait une autre célébrité commise à la propagande d’État, plus c’est gros plus ça passe… :
     
     
    Article du Monde « La nouvelle écologie de droite » qui donne l’impression que ses rédacteurs sentent le sol se dérober sous eux. L’auteur de l’article en appelle à une restauration de « l’écologie progressiste », charmant oxymore :
     
     
    Alain Juillet, ancien directeur du renseignement au sein de la DGSE, haut responsable pour l’intelligence économique auprès du premier ministre s’exprime sans trop de fard et sans langue de bois sur les différentes crises traversées depuis une vingtaine d’années et se risque à quelques approches de prospectives. Entretien parfois lumineux mené par le site Thinkerview en avril 2018, malgré sa longueur (2 heures 16 minute) :
     
     
    Dans son point de vue sur l’actualité du mois de mars, Michel Drac aborde la politique « protectionniste » de Trump, tire les leçons de l’affaire syrienne et du patatras de l'affaire Skripal, évoque la situation en Europe et au sein de l’OTAN, la bouffonnerie de la politique intérieure française (où le dégagisme rattrape les dégagistes eux-mêmes et où l’on pourrait fort bien se diriger vers une stratégie de la tension et une sortie de l’illusion démocratique). Dans le bonus enregistré le 13 avril il fait le constat que les crises commencent à se percuter… :
     
     
    Bernard Lugan en entretien avec Tv-Libertés pour présenter son livre  Mai 68 vu d’en face. Membre de la Fédération des Étudiants Nationalistes passé à l’AF parce que son chef était en prison, il mène durant les « événements » une véritable guérilla à la tête de son corps franc. Récit plein de verve d’une rébellion qui se voudrait authentique mais qui, en réalité, a servi les intérêts du régime en place. Il est difficile d’être un authentique « révolutionnaire », surtout quand on n’a que 20 ans et que la fougue l’emporte sur la réflexion :
     
     
    Réunie par Patrick Péhèle l’équipe d’Éléments présente « Cette année là ». L’émission consiste à présenter un compendium de livres, de chansons, de films ou d’événements qui ont marqué la société française à leur époque et continuent d’irriguer les sensibilités contemporaines. Au sommaire : 1983 et le livre de Zeev Sternhell Ni droite ni gauche, l’idéologie fasciste en France. 1973, le film de Marco Ferreri, La grande Bouffe. 1987, parution de la bande dessinée de Vuillemin et Gourio Hitler = SS. On appréciera surtout la prestation de David L’Épée :
     
     
    Entretien d’Alain de Benoist avec la revue Philitt. « Mai 68 a quelque chose d’une farce » :
     
     
    En avril TVLibertés recevait Michel Geoffroy qui y présentait son dernier livre La super Classe Mondiale contre les peuples (éditions Via Romana, 2018). Énarque, contributeur régulier au site de la Fondation Polémia, l’auteur emprunte son titre à l’étude de Samuel Huntington Qui sommes-nous ? Identité nationale et choc des cultures (éditions Odile Jacob). 
     
     
    Le samedi politique d’Elise Blaise reçoit Michel Drac pour nous entretenir des relations internationales à travers le match Macron-Trump. L'invité s'exprime avec beaucoup de discernement :
     
     
    Vidéo de Michel Drac. Note de lecture à propos du livre de Frédéric Lynn Les hommes libres (éditions Bios). Ce nationaliste français y raconte avec humour son expérience de combattant volontaire au sein des unités indépendantistes du Donbass au cours des années 2014-2016. À l’opposé du narratif de la presse occidentale toujours empressée de nous conter l’opposition entre les bons (ukrainiens) et les méchants (pro-russes), le récit du livre est beaucoup moins contrasté. Il nous présente une guerre qui obéit davantage, du coté des russophones, à des considérations locales qu’à des théories géopolitiques de grande envergure. Il nous explique que l’anti-fascisme officiel des républiques de Donetsk et de Lugansk, ressemble davantage par les valeurs qu’il développe à celles que combattent les antifas occidentaux. Nombreuses remarques également sur le caractère de la Russie profonde. Un exposé lumineux.
     
     
    La Constitution inclusive est née, tel est est le constat opéré par Florence Rault sur le site de Causeur. Elle y fustige avec bonheur les nombreuses absurdités proposées par le Haut conseil à l’égalité entre les hommes et le femmes :
     
     
    L'introduction dans les universités brésiliennes de la discrimination positive fondée sur la « race » ou les caractéristiques phénotypiques pose des problèmes inattendus. Parmi les critères possibles l’État de Para, le plus noir du pays, en a retenu certains et a mis en place une grille d’évaluation comprenant, parmi les cases à cocher, de réjouissantes questions telles celles-ci « le nez du candidat est-il court, large et plat ? Quelle est l’épaisseur de ses lèvres ? La couleur de ses gencives est-elle suffisamment violette ? Sa mâchoire inférieurs est-elle suffisamment prognathe ? » Chaque impétrant recevant un nombre de points relatif à chaque critère comme le type de chevelure ou la forme du crâne. Malgré quelques protestations, les activistes noirs ont insisté pour conserver cette grille afin d’éviter les fraudes. En effet certains candidats en sont venus à se grimer pour paraître plus noir et être admis dans les quotas. Ce retour « nauséabond aux heures les plus sombres » de l’anthropologie physique annonce-t-il une célébration de la crâniométrie et de l’angle facial ? Cela se pourrait bien si l’on en juge par l’étonnante réaction des mouvements noirs, et antiracistes, qui s’en montrent partisans. Comme quoi la société arc-en-ciel brésilienne sait tenir les promesses que le CRAN (comité représentatif des associations noires de France) n’a pas pas encore osé formuler :
     
     
    Le site de la Fondation Polémia publie l’article d’un fonctionnaire ayant assuré un rôle important dans l’administration du dispositif judiciaire entourant la demande d’asile en France. Il décrit l’une des voies offertes aux migrants africains pour rejoindre l’Europe sans trop de difficultés. On y constatera, entre autre, l’action éminemment décisive d’une association comme France Terre d’Asile qui dispose de plus de 900 permanents et d’une dotation annuelle de 68 millions d’euros entièrement versé par l’État, c’est à dire par le contribuable afin d’encourager et d’organiser la submersion de notre continent.
     
     
    Joseph Savès propose une excellente note de lecture du livre de Stephen Smith La ruée vers l’Europe, la jeune Afrique en route pour le Vieux Continent (édition Grasset). L’explosion démographique de l’Afrique sub-saharienne rend illusoire le développement de ce continent si sa population doit tripler dans le prochain demi-siècle, or elle triplera à coup sûr. Cela rend inopérant le déversement des sommes folles que le monde développé, surtout européen, y transfert en pure perte. D’autant que 42% des africains âgés de quinze à vingt-quatre ans et 32% des diplômés du supérieur déclarent vouloir émigrer. Le plan qui consiste à aider l’Afrique afin d’y maintenir sa population sur place est un échec, d’autant plus que dès qu’est franchi un seuil minimal de prospérité les africains se montrent désireux de rejoindre l’El Dorado européen où ils sont certains d’être accueillis par la bienveillance des communautés diasporiques . Face à cet immense défi il nous faut choisir entre adopter l'éthique de conviction et l’éthique de la responsabilité. Stephen Smith nous livre tous les arguments pour opérer ce choix en toute connaissance de cause :
     
     
    Pour le politologue Frédéric Saint Clair la droite ne doit pas seulement combattre l’islam politique ou terroriste mais doit lutter contre la propagation de l’islam culturel qui conduit à un séparatisme territorial fondé sur une « halalisation » de la société civile. En conséquence Saint Clair propose de rompre avec les principes libéraux qui ont animé l’action de l’État français jusqu’à présent de manière à prémunir  le socle culturel européen qui fonde nos mœurs. Captivante étude du rôle du nu féminin dans l’identité européenne de Praxitèle à Rodin et de la féminité depuis L’Ilade; une féminité que bien entendu la civilisation islamique ne peut qu’exclure de son panorama. Des analyses pétries d’intérêt qui trouvent leurs bases dans la thèse de Samuel Huntington sur les conflits civilisationnels. Il est par ailleurs l’auteur du livre La droite face à l’islam qui vient de paraitre aux éditions Salvator :
     
     
    Mission « Defend Europe ». Une série d’opérations de communication rondement menées avec à l’issu de celles ci la sympathie de nombreux français et européens. Malheureusement, les seuls à faire du bruit, médiatiquement parlant, sont les immigrationnistes qui semblent avoir juré la perte de l’Europe. Les autres rasent les murs ou appartiennent à l’immense conjurations que constitue « la majorité silencieuse » qui n’est majoritaire que par son mutisme tonitruant. D’où l’importance de ce genre d’initiative et  la nécessité de la soutenir :
     
     
    L'émission I Média présentée par Jean-Yves Le Gallou et Hervé Grandchamp se penche principalement sur l’opération Defend Europe qui provoque la rage des journalistes de grand chemin et les piailleries des ligues de vertu  :
     
     
    Reportage honnête d’ Édouard Chanot (Sputnik) sur l’action de Génération Identitaire au col de l’échelle et les échos qu’elle a reçus :
     
     
    Le premier mai, avec le recul suffisant, l’OJIM analyse les réactions de la presse mainstream à l’action des Identitaires. Dans ses colonnes elle oppose toujours selon les mêmes mantra les « méchants xénophobes de l’extrême droite raciste agissant telle une milice » rappelant les heures sombres de l’Occupation aux gentils citoyens pro-migrants qui interviennent bénévolement pour secourir des miséreux. Pour le coup ceux- ci ne sont qualifiés ni de « milice », ni d’ultra-gauche et aucun journaliste ne rappelle qu’ils opèrent en bande organisée et le plus souvent qu’il sont largement subventionnés. À aucun moment n’est posée la question de savoir qui agit dans la légalité et qui s’en dispense. Bref, un véritable catalogue de la désinformation en vigueur à l’image de l’inimitable Mélenchon accusant l’extrême droite d’avoir saboté les manifs syndicales du premier mai, alors que tout le monde s’accorde à y voir la main de l'extrême gauche des casseurs, de plus en plus violente au fur et à mesure qu’elle se réduit et que ses objectifs deviennent incompréhensibles :
     
     
    La manifestation pro-migrants organisée à Gap le samedi 28 avril par une vingtaine d’associations aurait réuni à peine 200 participants (la photographie en plan serré que publie les journaux ne permet pas d’en juger, il faut donc croire l’AFP sur parole). Une misère qui en dit long sur les sentiments de la population à l’égard des immigrés clandestins, mais aussi à l’égard de ceux qui les aident et à l'égard du laxisme de l’État qui abandonne ses frontières à la main-mise des passeurs. Ce rassemblement avaient pour but de protester contre Génération Identitaire qui, faut-il le rappeler, a agi conformément à la loi :
     
     
    Pour Michèle Tribalat Gérard Collomb, ministre de l’intérieur, ne sait absolument pas de quoi il parle puisque selon lui il y a que 200 000 personnes « d’origine étrangère » en Ile de France. La démographe rétablit les chiffres :
     
     
    Plan Borloo : commentaires éclairés d’Alain Finkielkraut en deuxième partie de son intervention :
     
     

    Plan Borloo : un tonneau des Danaïdes inutile et nuisible selon Guillaume Bigot. Un point de vue partagé par l’ex-garde des Sceaux Rachida Dati qui déclare dans Ouest-France que la première expérience Borloo en 2002 s’est conclue alors par l’instauration d’une véritable économie souterraine basée sur le trafic de drogue tandis que de nombreux élus et responsables politiques, naïfs ou cyniques,en voulant acheter la paix sociale, ont laissé le terrain au communautarisme, aux caïds et aux imams auto-proclamés, tout cela sous la protection d’association comme SOS racisme. Selon elle, ne pas reconnaître, comme le fait Borloo dans ses propositions, que l’islamisme gangrène ces quartiers, c’est s’exposer à échouer. Comme le dit Alain Finkielkraut à propos du plan Borloo « nous sommes la première civilisation à se ruiner pour financer son propre anéantissement » :

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